Astrolabe arabe

L’utilisation de l’astrolabe dans le monde arabe a commencé à l’est (le Mashriq) dans ce que nous connaissons aujourd’hui comme la Syrie, le Liban, la Jordanie et l’Égypte, pour se répandre immédiatement et largement dans tout le nord de l’Afrique (le Maghrib) et pénétrer presque immédiatement dans l’Espagne musulmane, où l’on trouve déjà des spécimens fabriqués à Tolède au XIe siècle. Cependant, bien avant le Ve siècle, on trouve déjà un traité attribué à Ibn al-Saffar, qui a considérablement influencé les siècles suivants de l’Europe chrétienne, grâce à la traduction effectuée au XIIe siècle par Jean de Séville. Le traité comprenait la construction et les instructions d’utilisation de l’astrolabe et a été réédité à de nombreuses reprises, devenant ainsi le traité le plus utilisé pendant des siècles. Nous pouvons affirmer que tous les traités étaient basés d’une manière ou d’une autre sur les premiers traités de l’Islam oriental, d’où l’adoption de noms arabes pour les étoiles et d’autres éléments astronomiques. La transmission des connaissances scientifiques arabes à l’Europe chrétienne a commencé principalement dans les monastères les plus proches de l’Andalousie arabe, le monastère bénédictin de Santa María de Ripoll étant le principal centre de traduction en latin de tous ces documents au cours des Xe et XIe siècles. L’astrolabe reproduit par Antiquus est une recréation de celui fabriqué par Muhammad Muqim, Lahore, en 1643 et qui est conservé au Oxford Science Museum Il est accompagné d’un mode d’emploi et est présenté dans un beau coffret dans lequel la base en bois est incluse pour l’exposition ou avec un cadre en bois illustré et des coins en métal sculpté. Le cadeau idéal pour les personnes curieuses et intelligentes. Mesures : Hauteur : 120 mm Diamètre : 100mm Epaisseur : 5mm TVA INCLUSE https://www.youtube.com/watch?v=RAkkzzocfW4&t=100s